Le grand retour/17

Les premiers à partir sont Alexeï et sa femme, la femme de Piotr, qu’ils vont déposer chez ses parents avant d’embarquer pour Stockholm..L’oncle d’Hanovre le chef de la police et son fils ainé ainsi que l’homme au chapeau noir qui répond au prénom de Constantin. Ils prennent place dans le camping-car ou dans l’Audi 4. Ils ont décidés de ce qu’il ferait de Constantin sur le ferry.

Avant d’arriver à l’embarquement ils le feront descendre sous prétexte de se désaltérer mais lui aura dans sa bouteille un puissant somnifère qui devrait rapidement l’endormir. Alexeï et l’oncle le ligoterons et l’enfermerons dans le coffre pour éviter qu’il alerte les autorités. Sur un ferry tout le monde devait descendre de son véhicule y compris les animaux, mais lui c’était un monstre. C’était lui qui avait ordonné de sectionner le pieds de Sergueï. Douze heures dans un coffre s’il y passait ce n’était pas grave. Même mort il servait les dessins de la famille Poponoff.

Le deuxième camping-car avaient à son bord Sergueï et sa Lucile, Tatiana et Boris, Wladimir et son filleul. Ils étaient quatre a se relayer. Sergueï avait décidé d’être le passager de celui qui conduisait quel qu’il soit. Quant à ceux qui n’étaient pas pilote ils devaient dormir. Le premier Ferry était à 6 h 30 du matin. Ils avaient moins de deux heures de route. Ils seraient en avance mais là ils n’étaient nullement à l’abri d’un vice de forme aussi avaient ils pris leurs précautions.

Finalement c’est un coup de fil d’Alexeï qui décide du changement de programme ils vont se retrouver à Karlskrona en Suède. Quand à eux ils prennent le nouveau pont jusqu’à Lund, avec un petit passage en ferry d’à peine trente minutes. En fait ils arriveraient plus haut en Suède. Mais ça leur éviterait de traverser une partie du Danemark. Jusqu’à Stockholm ils avaient 978 km. Et autant pour aller à Saint Petersbourg. Un jour et 5 h de voyage pourtant en avion c’était le plus rapide c’est ce que répétait Sergueï. Mais Lulu ne dormait pas et elle entendait tout. 55 minutes d’avion entre la Suède et la Finlande de capitale à Capitale.

Wladimir qui conduit demande à Sergueï d’expliquer à Lulu que c’est tellement plus rapide de prendre l’avion pour Helsinski et aussi pour son bien-être. Ils pourraient aller tous les deux à l’hôtel et profiter de l’arrivée des autres pour faire du shopping.

Mais rien n’allait se dérouler comme ils voulaient. Si la traversée de la Suède c’était déroulée sans encombre, il n’en avait pas été de même pour aller jusqu’à la Capitale Finlandaise. Au départ du ferry il y avait l’équivalent du KGB. Toutes les voitures étaient fouillées. Sergueï avait réussi à convaincre sa Lulu de prendre l’avion sans leur fils. Ils avaient quitté la file de voiture pour se rendre à l’aéroport. Leur billet en poche ils attendaient pour monter dans l’avion. Moins de 55 minutes plus tard ils arrivaient dans la capitale Finlandaise pour se promener en amoureux. Sergueï adore les musées et les églises ce n’est pas ce qui manquent. Surtout cette église est construite dans la roche, elle porte un nom hyper long Temppeliaukiau. La lumière ne pénètre que par le dessus, celà lui fait son charme.

Et pour faire plaisir à sa Lulu ils se rendent au marché de Hakaniemi, là ils vont acheter des souvenirs pour Tony-Wlad et surtout déguster du saumon ou si elle préfère du renne. C’est un marché connu dans toute la Finlande et même au-delà.

Au retour nous devions nous arrêter ici, j’avais retenu une villa, je viens de téléphoner elle est libre. Nous allons nous y rendre. On va nous livrer des plats et nous mangerons là bas.

as-tu deja été dans un sauna?

Non pourquoi, tu veux y Aller.

Ici il y a un sauna pour deux habitants. Les hôtels et les particuliers ont tous un ou plusieurs saunas. Dans la villa face à la plage il y en a un. Alors es-tu partante ?

Je veux bien essayer

Cela a fait rire Sergueï, l’essayer c’est l’adopter. Tu verras. Après si tu veux on peut se rouler dans la neige.

Devant l’expression du visage de Lulu, Sergueï ri encore plus et c’est ainsi qu’ils arrivent à l’agence et vont dans la villa en bordure de mer. Lulu est aux anges, le saumon est plus délicieux qu’en France. Quant au renne c’est une viande très tendre. Là elle a cuit dans de la bière.

Mais avant d’aller se coucher vu que la nuit tombe tôt il veut savoir comment s’est passé le passage de Stockholm à Helsinki, mais Alexeï ne répond pas. Ni Boris… Il ne dit rien à Lucile elle risque de faire une crise de nerf.

Lorsqu’ Alexeï avait été informé que le KGB ou la Stasi ou n’importe quels services secrets fouillaient les voitures, camping-car et même les camions. Ils avaient changé leur itinéraire pour la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et enfin l’Estonie. Et là tout s’était déroulé à merveille.

Mais ils attendaient que l’autre camping car arrive pour passer la frontière. Ils seraient certes dans leurs pays mais c’était risqué il le savait bien. Leur mère était malade, il lui fallait une opération des yeux sinon à bref échéance elle serait aveugle. Quant à leur père il avait subi une opération du coeur il y avait trois ans et son cardiologue ne comprenait pas pourquoi il était sourd à ses appels. C’est Alexeï qui en avait été averti d’où cette expédition.

Une fois que Sergueï et Lulu s’étaient envolés. Boris avait décidé de passer avec le ferry et de faire jouer leur relation grâce à Constantin. Ce dernier dormait comme un bébé dans le coffre mais pour passer il fallait le sortir de là. Ils avaient échangé leur place. Boris et l’oncle de Tatiana allait prendre place dans l’Audi 4. Un pistolet dans le dos le secrétaire du ministre de l’intérieur Russe se taisait. Les vapeurs du chloroforme s’estompait lentement surtout qu’ils lui avaient administré en plus un barbiturique puissant. Il avait dans le bras un goutte à goutte qui lui en distillait peu à peu pour éviter qu’il s’énerve.

Au moment de monter sur le Ferry, un de ceux qui fouillaient les voitures les avaient mis en joue en leur demandant de descendre les bras en l’air. Boris était resté au volant et son oncle était descendu en brandissant sa carte de policier d’Interpol. L’effet avait été immédiat. Les fusils avaient été baissé. Plus aucune fouille pour personne. Le camping car conduit par Wladimir n’avait pas été fouillé.

Ils avaient remis dans son coffre Constantin qui roulait son visage de gauche à droite, mais il ne pouvait rien dire il avait un bâillon sur la bouche. Nicolaï et son père l’avait forcer à rentrer dans le véhicule. Devant les yeux médusés d’une famille Finlandaise. A nouveau il avait montré sa carte d’Interpol en les avisant de ne pas ébruiter qu’ils avaient un dangereux criminel à remettre à la police Russe. Rien que de parler de la Russie cela avait eu le mérite de les voir fuir.

Attablés à une table du restaurant ils discutent et essayent d’appeler Sergueï. Enfin après une interminable sonnerie il leur répond.

Sergueï

Oui c’est moi, où êtes vous

nous sommes sur le ferry avec l’Audi et le camping-car.

Et comment c’est passé la fouille

Bien ! Notre oncle a sorti une fausse carte d’Interpol et tout s’est arrêté instantanément.

ils n’ont pas vérifié son nom

Je pense qu’ils jouaient au gros bras.

Et là il est où ?

Dans le coffre de l’Audi mais une famille de Finlandais nous a vu.

Et à nouveau la carte d’Interpol

Oui, mais nous allons aller les voir et essayer de leur faire comprendre qu’ils ne doivent rien ébruiter.

A suivre…

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Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

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