Je rage intérieurement nous aurions dû prendre l’autoroute, nous avons hésité à Bourg Saint Andeol. Claude qui nous suivait m’a dit:
L’autoroute je déteste, je préfère me balader sur les routes de nos campagnes. Puis tu sais on ne gagne que 30 minutes. Pourvu que nous y soyons pour midi. Il nous reste à peine deux heures de route.
Faut dire que nous étions parti à 6 h 30 du matin. Cependant nous voici dans un bouchon, Claude est passé devant, je rage intérieurement. J’ai beau dire à Julien de l’appeler, tout au moins Tony, mais il ne répond pas. Je suis excédé, Damien me conseille de me calmer que cela ne sert à rien de s’énerver. Tout à l’heure nous avons changé les chauffeurs. Paul qui conduisait à passer le volant à Claude, Damien me l’a passé. Nous étions devant, c’est Claude qui est passé en tête. On doit s’arrêter à Chorges avant de nous rendre au Centre UCPA.
Et voilà un bouchon, certes c’est le 1 er août le va et vient des vacanciers c’est aujourd’hui. Vu que cela s’éternise j’appelle Claude il n’est sûrement pas très loin et certainement pris tout comme nous dans un bouchon. Il a fait la route plusieurs fois, il connaît peut-être une voie secondaire qui nous permettrait d’éviter de rester coincer pas très loin de Chorges.
Peine perdue il ne répond pas. Je tapote sur le volant tout en regardant dans mon rétroviseur lorsque soudain je vois arriver à vive allure une moto. Sur le coup je la prends pour une moto de collègues mais ce n’est pas ça. Une moto peut remonter tout le bouchon, mais elle s’insére entre nous et la voiture qui nous suit.
Je les observe car ces deux hommes m’intriguent. Que cherchent-ils et surtout pourquoi ne pas continuer leur route.. Je coupe la clim et ouvre la vitre avant, passe mon bras et leur fait signe de nous doubler. Il vient à notre hauteur. Sort un revolver, je referme la vitre, crie baissez-vous, je démarre. Remonte la file à vive allure. Demande à Damien de se relever, d’ouvrir la boîte à gants. De sortir le gyrophare que j’avais mis en partant. Derrière nous la moto a disparu. Je ne me fais pas d’illusions ils reviendront à la charge.
Je place le gyrophare sur le toit et le branche sur la prise usb, ceux qui sont sur les côtés applaudissent, je ne cherche pas à comprendre.
Regardez bien si vous voyez le véhicule de Claude.
Arrivé à la première voiture, je vois en contrebas dans un pré le combi de Claude il a dû déraper dans le virage. Le véhicule gît sur le toit. A côté il y a Paul qui se tient la tête. Je descends rapidement de mon véhicule. Montre ma carte aux gendarmes en faction sur la route. Et dit au plus gradé :
Bonjour Capitaine que s’est-il passé ?L’homme à côté du combi est mon beau-père. Quant à celui qui conduisait je ne le vois pas, c’est mon cousin que lui est-il arrivé ?
Il a reçu une balle de 9 mm dans le bras gauche. Sous la douleur il a fait une embardée a dérapé et vous voyez le résultat.
A-t-on arrêté celui qui lui a tiré dessus ?
Oui, mais il s’est suicidé !
Où se trouve-t-il ?
Venez je vous emmène vers le camion de pompiers. On attend un corbillard.
Le Capitaine soulève le drap, je ne connais pas cet individu, j’espérais que ce soit Christian mais hélas ce n’est pas lui, par contre ce doit être ces hommes de main. Il a dû apprendre de ses erreurs et faire en sorte qu’il ne soit plus impliqué directement.
Je signale au capitaine que j’ai été victime d’une tentative d’agression. Du reste cela se voit sur la carrosserie de la voiture. J’ai heurté l’avant de la moto et les deux conducteurs ont été déstabilisés ils ont chutés au sol. Je ne me suis pas attardé à vérifier ce qu’ils étaient devenus. Possible qu’ils aient fait demi-tour. A moins que les conducteurs les aient malmenés.
Une voiture de policiers s’arrêtent à notre hauteur et signalent que deux types à moto se sont fait encerclé par la foule. Ils sont plutôt mal en point. Ils ont appelés une ambulance, elle ne devrait pas tardé.
J’explique au policier la raison pour laquelle la foule s’en est pris à eux. Du coup il appelle un de ses collègues et lui demande de prendre une photo des deux blessés. Rien que le visage.
J’ai beau scruter leurs têtes ce n’est pas Christian. Aucun des deux hommes lui ressemblent. Mais Julien reconnaît l’un des hommes.
Il est venu voir Grand-Papy
Quand donc ?
Le jour où tu es allé avec Magalie au restaurant.
Est-que tu sais d’où il vient ?
Non mais tu n’as qu’à appeler ton pépé.
Toi tu n’es pas bête
Pépé c’est Xavier
Xavier tu as un souci
Je veux juste un renseignement, Julien me dit qu’hier tu as fait visiter une maison à un type
Oui, justement avant de lui dire oui, je voulais savoir une chose. Ton père adoptif a combien de frères.
Tu devrais demander ça à ma mère, je n’en sais rien. Pourquoi ?
Parce qu’il m’a donné comme nom de famille Denis
Et son prénom
Je ne sais pas
Tu ne le verras pas revenir
Pourquoi tu l’as rencontré
Oui, il a essayé de me tuer
Ce n’est pas vrai, ça va finir quand donc toutes ses horreurs.
Bientot je te le promets
Tu l’as arrêté
Non il s’est fait tabassé par les conducteurs qui ont assistés à la scène. La police va les arrêter.
Les, ils étaient combien ?
Quatre, deux par motos
Ils ont dû vous suivre et attendre un endroit facile pour t’éliminer.
Ils se sont fait avoir car il y a eu un accident. Ils ont quand même essayé de tirer cela leur est retombé dessus. Un des types devaient avoir une chose à se reprocher, il s’est suicidé.
Un de moins, et pépé raccroche.
Paul est remonté du pré, il.nous donne des nouvelles de Claude ce qui a le mérite de rassurer Anthony qui était avec nous.
La balle n’est pas rentrée dans le bras, elle a juste glissé dessus et s’est enfoncée dans la carrosserie. On a un conducteur en moins, et le pire un combi en moins. Nous nous renseignerons sur place pour louer un Espace.
Pour les trente minutes qu’ils nous restent, nous installons Claude sur la troisième rangée. Il a le bras en écharpe. Plus de peur que de mal. Son fils se met à côté de lui, du coup Julien les rejoint.
Paul s’assoit devant Claude, Damien se met à côté et nous repartons. Mais nous faisons à peine 50 mètres que l’on me fait signe de m’arrêter.
Un des hommes celui que votre fils connait veut vous parler en tête à tête. Nous vous arrangeons ça. Il.dit qu’il vous connaît.
Si c’est le frère de mon père c’est certain que je le connais mais vu qu’il s’est fait battre et bien je ne vois pas vraiment.
Je suis dans la voiture des gendarmes, l’individu sous surveillance il est en face de moi. Et voici ce qu’il me dit :
Je suis le frère de votre père, je devais vous tuer car il y a un contrat sur vous, si je parle c’est pour vous avertir que d’autres essayeront.
Qui vous a demandé de l’éliminer ?
En fait il y a deux personnes, la première c’est le meilleur ami de votre père.
Lequel mon père adoptif votre frère ou mon vrai père le mari de ma mère.
Ah je vois que vous savez tout.
Oui j’ai deviné
Bon c’est votre père Denis Pol et Christian Denis mon neveu et votre fils adoptif.
Pour quelles raisons ?
Une sombre histoire de famille assorti à un héritage.
La sombre histoire je la connais, mon père a eu trois enfants avec celle que l’on me disait être ma mère adoptive. Ça je l’ai deviné. L’ainé c’est moi, mon père adoptif m’a mis dehors j’avais quinze ans. Le second c’est Damien il a été placé dans un foyer à l’âge de cinq ans. La troisième c’est notre petite sœur, nous ignorons où elle est.
Il faudra que vous rencontriez votre fils adoptif lui seul sait où elle se trouve. Par contre il a reçu l’ordre de vous éliminez. Surtout maintenant que nous n’y sommes pas arrivé.
Vous deviez faire quoi une fois que vous m’aurez abattus
Vous prendre en photo et lui l’envoyer sur son téléphone.
Vous pouvez me prêter votre téléphone
Oui mais je vous conseille de le faire le plus tard possible car dès que je lui aurais dit votre mort, il monte dans le village pour abattre votre famille au grand complet.
Mais il en manque, il y a mon fils que je vais chercher, l’ainé est avec moi. Mon frère va aussi chercher sa fille. Il veut les tuer comment eux ?
On serait aller les récupérer à votre place. Comme je m’appelle comme vous, cela aurait été un jeu d’enfants.
Vous revez mon oncle. Personne n’aurait remis mon fils et ma nièce à des inconnus. Alors vous auriez fait quoi ?
Tirez dessus ceux qui nous auraient empêché. En face du camp UCPA il y a une estafette, elle est pleine de fusils.
Donnez-nous son immatriculation :
GG-125-AC
J’appelle immédiatement nos collègues ils vont aller la récupérer. Vous pouvez y aller.
Bon courage Commandant
Nous avons récupéré l’ensemble des colons, Luc, Maeline,Nicolas,Ali. Ma nièce est charmante, elle est l’égérie du groupe. Au retour j’ai tous les enfants plus les adultes. On a rien loué on repart tous ensemble. Dans les côtes je rame un peu, mais on va redescendre. Nous repartons par l’autoroute.
Lorsque nous arrivons à Vallon-Pont-d’arc j’envoie la photo du dénommé X frère supposé de notre père. Sa tête a explosé sous le fusil il est méconnaissable.
De suite Christian demande à son interlocuteur si ça c’est bien passé.
Je lui répond ce que nous avons convenu avec les gendarmes et la police.
Regarde les infos de 20 h
Comme il est 19 h 55, il me répond je regarde et je t’envoies un endroit pour te planquer. Je vous rejoindrais dès que j’aurais achever mon contrat.
Je ne m’attarde pas, je lui répond ok comme m’a dit mon oncle.
Nous attaquons les lacets de la route qui monte à notre Havre de paix notre village Lajaresse. En route mon oeil averti voit où se sont planqué les gendarmes et le GIGN. Ils interviendront qu’au moment où il me mettra en joue. Ils ne lui laisseront pas le temps de me tuer. Si besoin il sera abattu mais Thomas le veut sain et sauf.
J’aurai un gilet pare-balles, il doit tirer dans le cœur. Il se serait entraîné des jours et des jours sur un stand de tirs de Vaulx-en-Velin. Thomas a retrouvé ses tirs après perquisition de la salle d’armes clandestines. Elle a été fermé sur le champs. Ils ne travaillaient pas, ils avaient pris leur congé. Le directeur un ancien de la Compagnie de mon père est en garde à vue.
Il est 21 h mon téléphone personnel sonne, c’est un numéro inconnu. Je décroche :
Allo Commandant Xavier Pol
Au bout du fil juste une respiration, puis j’entends Christian :
Ah papa tu as repris ton nom qui te l’a dit ?
Ma vraie mère, mais je suppose que tu le savais puisque tu n’es pas étonné. Que veux-tu ? Me demander pardon ?
Oui, tu accepterais
Tu viens de massacrer mes fils, mon cousin et ses deux enfants, mon frère et sa fille, le père d’accueil de Julie et le petit Ali , eux ils n’étaient même pas de la famille. Tu es bon à être enfermé.
Mon bras droit est mort si je comprends
Oui puisque je suis vivant, faut dire que tu lui as dit de tuer Xavier Denis, lui est mort, pire il n’a jamais existé. Allez adieu ou plutôt à bientôt pour ton procès.
Le téléphone de mon oncle Roger Denis sonne, c’est Damien que Christian ne connait pas qui décroche
Oui kiki
Je te reconnais
Tant mieux
Tu ne t’es pas fait pincer toi ?
Non j’ai sauté de la bécane en marche et je suis planqué dans les bois.
Quand j’ai terminé je viendrais te chercher, je suppose que tu es le seul survivant.
J’y compte bien, vers quelle heure ?
Je suis à deux pas de Lajaresse, je vois mon père et un type à côté de lui.
Ah et tu le connais ce type ?
Non ce doit être un vacancier. Je vais le buter en premier.
Attends je vois des lumières laisse-moi pas, je vais aller me planquer au plus profond des bois.
Bon j’attends, ah le type s’en va ce doit être un qui veut vivre. Allez je vois mon con de père qui m’a fait tuer ma mère, lui je ne vais pas le rater.
Alors Commandant on se balade dans un village pourri. Tu vas me signer un papier avant que je te tue. Et ainsi tu sauveras la vie des femmes.
Je ne te signerais rien du tout car tu es un être vil et mal faisant. Et tu vas les tuer. Sache par contre qu’il faudra que tu les trouves je les ai mis à l’abri.
Dans les souterrains, tu crois que je ne les connais pas. J’ai des hommes en bas planqué dans deux voitures, ils attendent que mon feu vert et les femmes passeront à la casserole.
Je fais mine de pleurer. Il sort son arme à canon scié qu’il avait dans un étui pour violon.
Au meme moment on entend :
Lâchez cet arme
Une sirène se met à hurler, des projecteurs éclairent la scène, Christian de stupeur en lâche son arme. Toute ma famille apparaît : mes fils me crient Papa. Mon grand-père me prend dans ses bras et dit :
Ils sont tous sous les verrous on va pouvoir vivre à nouveau. Bienvenue chez vous mes petits-fils.
Fin du premier tome ….
Ce roman est sous copyright.
Quel règlement de compte à Ok Koral… A quand le prochain tome ???
Bises et bon début de semaine – Zaza
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Tout est bien qui finit bien !
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Une fin de premier tome riche en action! Fichtre! Quel remue-ménage! Excellent Evajoe. Et, si je ne me trompe pas, c’est la première fois que tu écris un roman en deux parties.
Gros bisous
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Bonjour Martine,
En effet c’est la première fois. Par contre la fin de la première partie ne sera pas la même sur mon livre….Il faut bien que je vous donne la primeur…
Vous qui lisez sur mon blog et qui achèterez mon livre.
Donc… Surprises …Surprises..
Bon weekend et bisous
EvaJoe
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Excellente fin, Eva Joe !!! Merci ! Bisous♥
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