La Survie
Quand celui qui s’est présenté comme mon père m’a abandonné dans ce dortoir je n’ai pas compris. Pourquoi me laisser là ? Qu’avais-je fait? Je savais par les confidences de mon oncle quand il me possédait que j’étais immensément riche. Il voulait mon argent. Mais tant que je n’étais pas majeure il ne pouvait pas y toucher. Alors pourquoi mon père m’a-t-il abandonné là ?
La religieuse qui était ma tante m’a dit le lundi matin qui a suivi mon arrivée. Magdeleine tu es dans l’orphelinat des soeurs St Joseph. Dorénavant c’est lui notre bon Saint qui sera ton père.
Non, j’ai un père
Tu dois apprendre les bonnes manières pour faire honneur à ton rang, et surtout pour t’éloigner de ton oncle qui est malveillant. Jamais il ne viendra te chercher ici.
Tu as déjà 13 ans et toute ton éducation est à faire. Ce matin tu vas me montrer comme tu lis, et si tu sais compter. Après on avisera pour le reste.
Certes je n’ai pas été malheureuse, je n’étais plus violée ni battue mais ma vie était terne, sans joie, sans amie. Je n’arrivais pas à me lier avec les autres, si je le faisais en général c’était le fiasco, soit elle quittait précipitamment l’orphelinat pour être adoptée, soit un grand-père venait les récupérer ou elles fuguaient. Je ne les revoyais jamais.
Je me promenais seule dans les jardins et au début je plantais des fleurs, aidée par une vieille religieuse que l’on appelait Rose car elle avait toujours une rose à nous offrir lorsque nous lui donnions un coup de main. Puis plus tard elle m’apprit les joies du jardinage. Elle plantait selon la lune et nous allions vendre fruits et légumes sur le marché cela nous occupait deux jours par semaine. La vie était paisible et j’étais devenue une belle jeune fille selon un Monsieur qui était venu adopter ma compagne de chambre. Je me demandais pourquoi il me détaillait de la tête aux pieds. Il était très gentils mais pour moi c’était bizarre. Avant de partir, Adélaïde m’a dit : » tu n’es pas adoptable pourtant celui que demain je vais appeler papa voulait aussi t’emmener ».
Dans ma tête j’ai songé que mon père m’avait abandonné dans se soucier de moi, mais il me refusait le bonheur dans une famille aimante.
Un jour Soeur Mathilde que j’aimais bien nous a dit : » Rentrez vite chez vous mes pauvres petites la guerre est déclarée avec son lot de malheur ». Partir pour aller où ?
A suivre…
Pour aller où ? C’est en effet une bonne question et vivement la suite EvaJoe.
Bises et bon vendredi – Zaza
J’aimeJ’aime
Et pourquoi partir ? Une guerre est toujours terrible mais comment la vit-on loin de ses repaires perdus dans un monde hostile…
Merci de ta venue, la suite sera bientôt en ligne….
Bisous
J’aimeJ’aime
Oh ! Rentrez vite chez vous mais, il faut en avoir un !!! Où va-t-elle pouvoir aller la pauvre !!!
Bonne soirée Eva Joe,
Bisous♥
J’aimeJ’aime
Oui… Où aller dans ce monde hostile… Bientôt la suite…
Bon week-end et bisous
J’aimeAimé par 1 personne
Commentaire de Carmen
Je n’ai pas pu laisser mon commentaire alors le voici : « Tu as de l’imagination, Joëlle. Une vie bien mal commencée que la guerre va perturber encore plus. Aucun appui. Pas d’amis. Il manque de nombreuses cartes à cette toute jeune fille ! »
J’aimeAimé par 1 personne
Voilà j’ai publié ton commentaire, désormais nous ferons ainsi en attendant de trouver ce qui t’ empêche de le mettre directement.
Merci
J’aimeJ’aime
Encore un autre qui veut autre chose que l’adopter 😔
Par contre elle serait riche, donc elle pourra sans doutes se venger 😊 j’espère
Bisous
J’aimeJ’aime
Bonjour Evajoe,
Cette pauvre fille est dans une situation ! Cela fait pitié. Tu n’épargnes pas ton héroïne.
je file vite lire la suite
gros bisous
J’aimeJ’aime
Un peu plus sereine, mais la vie n’est pas tendre avec elle.
J’aimeJ’aime
Aïe ! Et pourquoi ne pourrait-elle pas rester là où elle se trouve, au moins elle n’est pas la proie de malveillants.
Bon je vais voir s’il y a une suite.
Bises EvaJoe
J’aimeJ’aime
Parfois on fait des choses que l’on regrette..
C’est un peu ce que Magdeleine a fait.
. Partir… Après on part toujours car on pense ne pas être bien là où l’on est. Ou la vie nous pousse à aller toujours plus loin.
J’aimeJ’aime