L’Inconnu du 7 h 12/ 14

Dimitri est assis sur le fauteuil de mon Boss, il est blanc et sonné. Je m’approche de lui et dit :

Dimitri ça va ? Parle ne garde pas pour toi ce que tu as découvert ?

Dimitri est hagard, il se lève et dit :

Il est 8 h 30 je serais de retour dans une heure, pensez-vous Général pouvoir faire reculer la cérémonie d’une heure.

Commandant si votre devoir vous le demande allez-y. La cérémonie commencera quand je serais prêt, c’est moi qui ait voulu que mon garde du corps reçoive la médaille d’honneur du courage. Toutefois je vais téléphoner au Ministère de l’intérieur je ne sais même pas qui doit venir. Boris étant un civil je n’ai pas trop l’habitude. Je suis plus à l’aise lorsqu’il s’agit de cérémonie militaire.

Mais je croyais qu’il y avait aussi…

Chut cher Éric taisez-vous ! N’en dites pas plus, être dans le secret d’un général ne veut pas dire l’exposer à la cantonade.

Dimitri et moi nous regardons Éric et mon Boss sans rien comprendre. Que nous cache ces deux-là ? Bien entendu que le Général de la Roche était notre Commandant il y a tout juste trois ans au Mali mais ceci n’est pas un secret. Il.n’y a personne dans cette chambre qui va dire le contraire.

Dimitri hésite à nous quitter prétextant qu’il serait mal à l’aise s’il devait manquer cette cérémonie. Mais maintenant avec du recul il se demande ce que lui cache le Général et Éric son ami.

Avant de quitter la chambre du Général, il se tourne vers Éric et lui dit :

D’ailleurs Eric que fais-tu là ? Ne devrais- tu pas être sur ton île avec tes parents et ton neveu ?

Mon frère semble troublé il va pour répondre et le Général intervient :

Vous attendez quoi Commandant , filez je vous donne deux heures pas une de plus pour me ramener cette femme que vous venez de reconnaître. Cet après-midi nous aurons du boulot entre les interrogatoires et les arrestations vous aurez besoin de tous vos hommes y compris de vos amis et de votre …

Il laisse sa phrase en suspend et moi Edith lui en sait gré. Pourtant Dimitri est partagé entre l’envie de savoir ce que le Général allait ajouter et celui de nous dire un secret. Alors j’interviens :

Dimitri tu dois te dépêcher mais

Chutttt

Messieurs arrêter je ne sais rien, à quoi faites-vous allusion là vous en avez ou pas assez dit ou trop dit ?

En fait Madame la Colonel c’est vous la cachottière. Enfin vous et Dimitri. Mais quant à ce que j’ai interdit de dire à Eric c’est un ordre à se taire, bien qu’Eric soit libre puisqu’il a quitté l’armée. Il est plus un agent de l’ombre désormais qu’un officier.

Dimitri qui s’était assis à nouveau se lève et salue le général en lui disant :

Sauf le respect que je vous dois mon Général vous êtes plus qu’un cachottier, vous avez manigancé cette cérémonie mais il n’y aura pas que votre garde du corps a être mis à l’honneur, j’ai compris tout s’éclaire à présent. Ne vous inquiétez pas dans deux heures je reviens je serais seul mais avant la cérémonie qui je pense va elle aussi nous surprendre j’aurais mis aux arrêts la femme de la photo.

Et Dimitri tourne les talons et nous voici tous les deux avec le Général, il refuse de m’en dire plus mais un sourire passe sur ses lèvres alors qu’il sait pertinemment qu’il ne pourra plus exercer son commandement.

Ça y est moi aussi je comprend ce que Dimitri a fait comme allusion. Mais comme je suis disciplinée je vais laisser au Général cette ultime bataille et la gloire.

Je comprends la raison pour laquelle il m’a donné l’ordre de mettre mon uniforme de Colonel. Et la présence d’Éric au départ se justifiait aisement mais maintenant je me pose la question si ce que j’ai compris est exact où sont mes parents et mon fils ?

Au moment où je vais poser la question entre un médecin suivi d’une infirmière et de deux soldats. L’un est le médecin et l’autre un prêtre de mon corps d’armée tous les deux sont mes frères d’arme. Si je n’avais pas compris maintenant j’ai ma réponse en leur présence.

Du reste de suite l’un et l’autre se sentent mal à l’aise, ils en savent plus que moi c’est certain. Je vais laisser au Général la joie de me surprendre. Celui-ci nous demande de sortir, ne voulant pas que nous le voyons avec son moignon, il sera appareillé plus tard. Eric et moi sortons accompagné du prêtre de notre compagnie laissant les deux médecins et l’infirmière auprès du Général.

J’ai bien vu le doigt d’Eric intimant l’ordre au petit curé comme nous l’appelons de ne faire aucune allusion à ma présence à ses côtés, puis le prenant par le bras ils s’en vont arpenter le couloir. Ces deux-là m’agacent, je m’éloigne et regarde par la fenêtre. Je vois Hugo qui joue en présence de mes parents, c’est bien ce que je pensais le Général va officialiser mon nouveau grade. Mais pourquoi personne ne m’a rien dit ?

Devant mon Oh qui ressemble plus à un cri de stupéfaction Eric et notre petit curé se précipitent et regardent par la fenêtre. Il se marre.

C’est ca payez-vous ma tête, alors c’est moi que l’on honore et c’est moi la dernière à le savoir. Et que me cachez-vous d’autres.

Eric répond :

S’il y a autres choses nous ne le savons pas. Le Général ne nous a pas tout dit. Je pense que depuis qu’il est là il a dû téléphoner un peu de partout pour se faire entendre.

Le petit curé intervient à son tour:

En matière de cachotteries tu es plus douée que nous Edith, me laisser croire que tu avais quitter l’armée pour aller dans la vie civile, travailler sur un projet fort étrange qu’Eric et Dimitri appelaient le Projet 50 et que le Général de la Roche chapeautait. Vous nous direz que demain c’était une fumisterie je serais plus à même de le croire.

Ce n’est pas possible petit curé tu trahis ce que tu as entendu en confession.

Et sur mon trait de génie je met fin à cette conversation en lui disant :

Tu aurais dû être comédien, car là tu fais fort.

Je me demande comment un prêtre des armées a pu avoir connaissance de ce projet bidon.

A suivre…

L’Inconnu du 7 h12/13

Cécile m’a aidé à m’installer dans le coffre de leur voiture qui est assez spacieux. Cela sent mille odeurs, les sucettes, les fleurs. Les manoeuvres avec mon commando sont un lointain souvenir et le coffre est fort certes assez large moi je ressens tous les soubresauts mais pour mon Pays je suis capable de tout.

Toute sirène hurlante nous sortons du garage souterrain, je ne vois rien mais Vincent m’a mis un micro pour que j’entende et que j’ai le temps de réagir au cas où le coffre s’ouvre.

La voiture coupe sa sirène et ralentie, j’entends Gwen qui demande au Commissaire s’il se rend sur un accident en ville nécessitant sa présence.

Non j’emmène mon fils à l’hôpital.Necker, je viens d’avoir le 15 il pense à une appendicite ou pire à une péritonite.

Voulez-vous une aide quelconque, je suis médecin

Non merci c’est fort aimable, mais que faites-vous ici ? C’est à cause du médaillon que vous avez déployé tous vos hommes. Cette femme doit en valoir la peine. Ici c’est mon secteur vous me faites un affront.

Désolé mon vieux, je ne voulais pas marcher sur vos plates-bande.

La nuit je dors, bonne suite.

Ah le commissaire pousse le bouchon un tantinet trop loin. C’est un comique dans son genre. Bon la voie est libre, je ne pense pas que nous soyons suivie.

Un arrêt au bout d’à peine dix minutes que ce passe-t-il ?

Edith n’ayez crainte il y a un changement de programme, je me rends toujours à Necker. Vous par contre vous changez de voiture. Dimitri m’ayant appris que vous étiez claustrophobe. Bien que vous soyez capable de vous dominer, nul ne sait ce qu’il peut se passer. A bientôt.

Le coffre s’ouvre et j’aperçois mon frère et Dimitri, cela me fait chaud au coeur.Je n’ai qu’une envie leur sauter au cou, mais je me domine. L’avenue est déserte il y a que la voiture officielle où je monte et un cordon de la gendarmerie. Je suis abasourdie. Je ne suis pourtant pas le président de la République.

Nous n’irons pas directement aux Invalides, l’heure est indécente. En effet cinq heure du matin c’est un peu tôt pour une cérémonie. Nous allons à la gare récupérer notre ami Clément. Son tgv ne devrait pas tarder. Ensuite nous mettrons en route la phase finale de l’opération. Nous rendrons compte au Général de la Roche et ce sera parti pour le baroud d’honneur.

En espérant que tout va se dérouler d’aplomb. Déjà lorsque Clément apparaît, il est flanqué de la cheffe cuisinière, Dimitri râle de suite et apostrophe sans ménagement Clément. Alors ce dernier lui répond tranquillement :

Annette est ma femme, je ne pouvais pas la laisser.

Cachottier est la seule parole que Dimitri lui dit, puis il le prend dans ses bras et le félicite. Et il ajoute pour Annette, ne lui fais pas de trop bons plats notre ami va prendre du ventre.

Cela a le mérite de détendre l’atmosphère. Nous nous rendons au café de la gare pour faire le point sur ce que nous savons de l’opération « Projet50 » et surtout de ces malfrats clonés. Les deux étant liés.

Ce que je leur apprend sur le projet 50 les laisse bouche bée. J’en profite pour enchaîner directement sur la situation face aux clones.

Dimitri nous explique que sur les trois énergumènes arrêtés un était recherché pour un vol à main armé d’une bijouterie place Vendôme ayant entraîné la mort de l’employé, le second fait parti du grand banditisme Lyonnais et a trempé dans des affaires de proxénétisme. Quand à la jeune femme c’est sûrement la compagne d’un des clones mais aucun ne s’est mis à table dans ce sens. Et elle n’a pas ouvert la bouche sauf pour dire qu’elle espérait que l’enfant ne soit pas traumatisé. Pour elle son adn n’a rien donné.

Et Celui qui est reparti avec Marie est-ce que tu en sais plus Clément ?

Il nous a juste dit que leur chef avait le même visage qu’eux.

Ah et est-ce le frère de Gwen? Demande Dimitri

Le gars n’en savait rien, et il a expliqué qu’il n’était pas chaud pour avoir le même visage que tout un tas d’autres gars et on lui avait confectionné un visage en silicone pour qu’il puisse redevenir lui-même une fois cette affaire terminée.

Ah mince, les autres ce doit être pareils, je vais téléphoner à Vincent il ira les voir à Fresnes.

C’est à ce moment-là que je réalise que Dimitri connait très bien Vincent, je lui demande comment ils se sont connu. Et là c’est à mon tour d’être stupéfaite :

C’est mon frère.

Vous ne portez pas le même nom

Je te le dirais une fois que tout sera finis, attends-toi à un choc.

Bah je pense avoir deviné.

Pourquoi ?

Rien , nous avons encore du travail. Plus tard.

Tu as raison.

C’est à 8 heures que Dimitri, Eric et moi rencontrons mon boss plus communément appelé Général de la Roche. Clément et sa femme ainsi que Tom qui nous a rejoint en profite pour aller voir des connaissances qui sont en rééducation. Nous nous retrouverons tous d’ici une bonne heure dans le salon d’honneur.

Je suis émue de retrouver mon Boss et effarée de le voir dans cet état. Son accident était un attentat. Il a eu la jambe broyée et il a été amputé. Ses gardes du corps l’ont protégés en se couchant sur lui. Un seul a survécu les deux autres ont été assassinés d’une balle dans la tête. Le troisième as eu la vie sauve car dans l’enchevêtrement des tôles il était couché sous mon Boss donc invisible. Mais il lui doit la vie car il a eu la présence d’esprit de lui faire un garrot et d’appeler le 15.

Nous assisterons tout à l’heure à une cérémonie pour remise de médailles dont justement celle de son garde du corps.

Si nous sommes là c’est pour en connaître davantage sur ces clones et peut-être découvrir qui en voulait au Général et pour quelles raisons ne pouvant me kidnapper on m’a fait subir la chose la plus ignoble que l’on peut faire à une mère, me kidnapper mon enfant.

Tour à tour nous exposons au Général les pistes que nous avons suivi. Toutes n’ont rien données, nous avons été droit au mur.

Je pense tout de meme qu’il’peut y avoir une relation entre Gwen et les clones :

Pourquoi leur donné sa tête ?

Pourquoi a-t-il essayé de m’endormir en me mettant dans son lit ?

Pourquoi s’en est-il pris à moi ?

Une première fois en m’envoyant valser contre le montant du lit en ferraille, la plaie dans mon cuir chevelu témoigne de la force qu’il a eu.

La deuxieme fois en essayant de me droguer et la troisième pourquoi vouloir savoir où j’étais en me mettant sa balise dans un cœur. Quant à celui qui lui a téléphoné je me demande si ce n’était pas une femme, sa voix était déformée mais en écoutant bien je sentais des aigus.

C’est à ce moment que le Général qui faisait prendre des notes à une secrétaire est intervenu.

J’ai appris différentes choses concernant Gwen. Son demi-frère est mort il y a 5 ans il avait tout juste 22 ans, il s’était engagé à l’âge de 17 ans dans la Légion Étrangère. Il a sauté sur une mine en Centre Afrique. Mais ce que vous ignorez c’est que ce frère avait une sœur plus âgée engagée elle aussi dans l’armée, elle a disparu le soir de l’enterrement de son frère Yves. Elle n’a jamais regagné sa caserne, elle est à ce jour considérée comme ayant quitté son poste sans autorisation.

Disparue, dans la nature. Elle s’appelait comment ? Avez-vous des photos mon Général demande Dimitri ?

Oui ?

Vous me paraissez soucieux Commandant, pensez-vous à quelqu’un de particulier ?

Dimitri a une tête étrange, aurait-il une idée concernant la demi-soeur de Gwen ?Avec une photo il pourrait en savoir davantage.

La secretaire ouvre un dossier et étalé sur la table une dizaine de photos. Sur l’une d’entre elle nous voyons quatre enfants âgés respectivement pour les aînés d’une quinzaine d’années et les seconds pas plus de 9/10 ans. Sous chacune des personnes est noté à la main son prenom et son âge :

Isa et Myriam 15 ans et Yves et Gwen 10 ans.

Le General précise qu’il ne sait pas si une des filles est la soeur de Gwen ou d’Yves. Une l’est mais laquelle ? Et si l’autre est juste une amie.

C’est à ce moment-là que nous voyons Dimitri devenir d’une pâleur mortelle et nous dire :

 » Moi je le sais je la reconnaît »

A suivre…

L’inconnu du 7 h 12/12

Gwen est furieux il n’arrive pas à joindre Dimitri et il doit rendre des comptes au chef des clones l’opération « Projet 50 » est un fiasco. S’il’peut éviter de se jeter dans la gueule du loup il s’éloignera de tous et disparaîtra pour un certain temps.

Gwen irait bien planquer vers l’appartement d’Edith mais il ne veut pas se compromettre, pourtant il est persuadé qu’Edith va se pointer à son appartement. De plus ce policier qui vient juste d’arriver ne lui inspire pas confiance.

Pendant ce temps Edith a réussi à escalader la grille de l’espace floral, a abandonné sa veste de survêtement et en petite foulée a rejoint la famille qui a pris l’appartement de Madame Martin. Elle doit attendre les ordres que l’on doit lui donner. Mais quand elle reconnaît la fillette elle est inquiète ne s’est-elle pas jeté dans la gueule du loup ? Il lui faut attendre le retour du Commissaire pour en savoir davantage. Il est à sa prise de fonction.

C’est le téléphone fixe qui sonne, Camille la fillette qui est tombée de vélo à décrocher avant sa maman :

Allo tu es qui ?

Un gendarme

Tu veux mon papa ?

Non je sais qu’il travaille

Tu veux qui ?

Passe moi ta Maman

Maman Maman c’est pour toi.

Bonjour Cécile c’est Le Général de la Roche

Mon Général vous voulez Madame Mahusier.

Oui vous voulez connaître son grade

Mon époux me l’a dit lorsqu’il est allé récupérer son habit.

Faites-lui signe sans prononcer son prénom et encore moins son grade. Votre fille est fort éveillée.

Oui

Lorsque j’ai entendu les mots prononcés j’ai compris immédiatement que c’était pour moi. Aussi j’ai attendu sagement, cependant je me doute de qui est au bout du fil.

Mon Général, mes respects

Nous sommes entre nous ma petite Édith, tout c’est bien passé ?

Il y a eu un incident mais je l’ai réglé sauf que sans le savoir j’ai sûrement compromis l’opération.

Expliquez-vous je verrais si nous devons tout annuler.

Camille la fille de mes hôtes est tombée au château de Vincennes, le temps que son père arrive je l’ai aidé à se relever. Puis je m’étais aperçue que Gwen m’avait mis une chaînette avec un coeur, en l’examinant j’ai compris que j’avais une balise et que l’on devait me suivre sur écran. J’ai glissé la chaîne et son médaillon dans la sacoche de mes hôtes. Ignorant que c’était eux mes contacts.

Bravo !

Vous êtes fâché ?

Non, je veux dire vous avez eu une bonne réaction, il est vrai qu’il va falloir changer de tactique. Mais nous sommes près du but nous annulons rien. Je vous explique vous le transmettrez au Commissaire. A partir de maintenant vous m’écoutez et ne prononcer plus mon grade.

Oui

Le Commissaire va être obligé dès potron minet à vous accompagnez à L’ Hôtel des Invalides là-bas vous recevrez les ordres pour aller jusqu’au bout de l’opération Projet 50. Allez vous reposez vous avez une toute petite voix.

Oui ca marche

Cecile puis-je m’allonger un moment j’ai besoin de repos ? Pourrez-vous vérifier qu’il n’y ait pas des allées venues suspectes car nous allons être obligé de compromettre votre mari.

Ne vous inquiétez pas, il a le sens du devoir et ensemble vous déjouerez les plans de vos poursuivants. Il trouvera une solution.

Merci Cécile

Il est 15 h je règle ma montre sur 17 h. Deux heures de sommeil vont me redonner la pêche. Par contre la plaie que j’ai à la tête a dû s’ouvrir, je vais demander à Cécile de me soigner, elle est infirmière. De cette manière je ne tacherais pas ses draps.

Lorsque je me réveille j’entends une voix d’homme, je vais attendre car Cécile a peut-être une visite. J’ai moins mal au crâne. J’ouvre ma porte et j’aperçois l’homme du château de Vincennes. C’est bon la voie est libre. Il me voit et vient à ma rencontre.

Mrs respects Madame la Colonel

Appelez-moi Cécile, je n’ai pas encore eu le temps de m’habituer à mon nouveau grade. Votre femme vous a dit les ordres du Général.

Oui, j’ai eu une idée si elle vous convient nous la mettrons à exécution. Quand je suis rentrée il y a dix minutes j’ai vu des individus suspects et surtout leur Commandant.

Gwen ? Celui de ce matin ?

Oui, vous le connaissez

Oui j’etais avec lui jusqu’à ce matin, mais là je suis en électron libre.

Et je suppose que si vous m’avez offert en cadeau une balise c’est que vous n’avez nullement l’intention de vous jetez dans ses bras.

Vous ne croyez pas si bien dire.

A son sourire je vois qu’il n’est pas dupe et qu’il se doute qu’être garde du corps comprends des risques collatéraux.

Apres un repas excellent, nous avons mis au point ma fuite vers les Invalides au nez et à la barbe de Gwen et ses hommes. J’espère que je ne salirais pas mon costume de Colonel, je me cacherais dans le coffre de la voiture du Commissaire, pendant qu’à l’arrière sur la banquette sera couché son fils de 12 ans qui se plaindra si nous sommes obligés d’ouvrir la fenêtre. Maux de ventre violent, en espérant que Gwen ne propose pas ses services en tant que médecin.

Des l’entrée dans la cour à la sortie du parking souterrain il mettra le gyrophare ainsi que la sirène. En route nous serons rejoint par les motards de la gendarmerie. Jusqu’à l’hôpital Necker. Il faut tout prévoir minutieusement au cas où une voiture banalisée nous suivrait. C’est seulement dans l’enceinte de l’hôpital que je sortirais de ma cachette. J’ai fait des choses plus dangereuses et à 5 h du matin en compagnie des motards nous devrions traversés assez rapidement.

Apres avoir bien dormi, un café noir serré me voici à pieds d’oeuvre pour la dernière ligne droite. L’opération « Projet 50 » est dans sa phase terminale mais auparavant je dois assister à une cérémonie aux Invalides.

Le Commissaire a pris l’ascenseur pendant que je descendais les deux étages par les escaliers. Au sous-sol m’attendait le papa et son fils. Il installe son fils semi allongée mais attachée avec la ceinture. Cécile nous a suivi, Camille dort à poing fermé. Elle va refermer à clefs le coffre et Vincent son époux est déjà au volant. J’imagine qu’elle lui donne un dernier baiser et nous y allons.

A suivre…

L’inconnu du 7 h 12/11

Lorsqu’Edith leur a faussé compagnie Gwen n’a pu s’empêcher de lâcher un juron :

Sale garce, ton ex vient de nous crucifier, sous ses dehors de sainte nitouche et malgré que je l’ai envoyé au sol elle nous a bien joué la comédie.

Gwen et Dimitri, qui avaient faillis en venir aux mains ont bien été obligés de s’associer pour prendre en chasse Édith. Mais hélas elle avait bien réussis à les semer. Force leur a été de le constater.

Puis Gwen a dit à Dimitri qu’elle avait sur elle une balise qu’il avait été obligé de lui mettre selon les ordres du type qui l’avait appelé hier. Il avait la possibilité de changer la fréquence, du moment qu’il n’était pas avec son chef, il avait donc communiqué à Marie tout ce qu’elle avait besoin de savoir ayant appris par elle même qu’elle était féru de ses petits bijoux.

Une fois arrivé à la maison de Clément Marie avait branché un ecran spécial pouvant suivre l’itinéraire d’Édith. Rapidement elle avait téléphoné à Gwen pour lui dire l’emplacement exact où elle se trouvait. Tant qu’elle n’avait pas bougé, elle ne l’avait pas rappelé espérant qu’elle ne s’était pas rendue compte d’avoir cet espion dans le pendentif en forme de coeur que Gwen lui avait mis autour du cou pendant son sommeil.

Dimitri avait récupéré le sac d’Edith et avait laissé Gwen auprès de la gendarmerie plutôt que de la police. A lui de se débrouiller pour informer le chef des clones comme il l’appelait de l’absence d’Edith. Quant à lui il repartait rendre l’ambulance à Clément. Il rentrerait sur Paris dès qu’il en saurait mieux au sujet de la mère de son fils.

Gwen qui a réussis à convaincre une petite escouade de gendarmes du bien fondé de sa mission a son téléphone dans sa poche, c’est à ce moment-là que Marie communique à nouveau avec lui. Ce dernier vibre.

Gwen j’ai un signal, Édith a repris sa progression.

C’est par ses mots laconiques que Marie a raccroché. Marie s’était bien gardé de communiquer à Gwen qu’Edith avait un comportement étrange. Tantôt elle allait vite, tantôt elle se trainait et surtout elle tournait en rond.

Surtout qu’elle avait reçu un SMS de Dimitri lui disant d’éviter de détailler le parcours de son ex. Et elle ne recevait d’ordre que de Dimitri, elle rendait juste un service à Gwen. Elle se l’était tenue pour dit.

La petite famille s’approche des grilles de la sortie, Edith a les yeux fixés sur eux. La mère et la petite fille ainsi que son frère passent. Quant au papa il est contraint de s’arrêter et de décliner son identité. Edith voit son amant poser des questions.

Elle les imagine plus qu’elle les entend :

Bonjour Monsieur, que faisiez-vous dans ce parc ? Avec qui étiez-vous ?

J’ étais en famille avec mes enfants et ma femme, mais que ce passe-t-il ?

Avez-vous croiser une personne ?

Non à part les autres promeneurs.

Ne vous payez pas ma tête.

Écoutez si vous me disiez de quoi il retourne je pourrais vous aider je suis policier.

Ah ! Donc réfléchissez bien cher Confrère avez-vous croisé une femme pour ne pas la nommer.

Croisé non mais elle est venue en aide à ma fille qui était tombée.

Ah pouvez-vous me la décrire ?

Brune, yeux je n’ai pas prêté attention à la couleur de ses yeux.

Peu importe, donnez-moi sa tenue vestimentaire ?

Un jogging noir dont elle avait ôté la veste.

A part s’occuper de votre fille vous a-t-elle donné quelques choses ?

Rien pourquoi ?

Ne posez pas les questions, répondez aux miennes. Une fois qu’elle a relevé votre fille, réfléchissez bien avant de me répondre qu’a-t-elle fait exactement ?

L’homme réfléchit et lui dit, elle s’est adossée au vélo de ma femme.

Où est votre femme ?

Vos hommes viennent de la laisser partir car ma fille avait faim.

Au moment où Gwen va donner l’ordre de rattraper la mère de famille son téléphone sonne, il y jette un coup d’oeil, c’est à nouveau Marie. Que lui veut-elle ?

Allo Marie qu’as-tu de si urgent à me dire.

Elle n’est plus à la grille elle vient de repartir en direction de la bouche du Métro.

Ok mets-moi des SMS je vais être occupé pendant un petit moment. S’il y a un changement important, tu m’appelles mais je pense qu’elle nous a roulé dans la farine.

Elle a dû se rendre compte que tu lui avais mis ce pendentif, ce ne sont pas des pros ceux qui en veulent au projet 50.

Il lui hurle dans les oreilles : « elle dormait triple buse ».

Arrête de me crier dans les oreilles, je ne suis pas ton larbin. Et à l’avenir évite de m’insulter. Compris !

Ne te fâche pas

A plus tard

Excusez-moi, vous habitez loin ?

Non à une station de métro, ma femme aurait dû rentrer à pieds mais la petite doit être fatiguée.

Alors emmenez -moi

Je ne vais pas chez moi, je suis de permanence au commissariat. Je vous donne mon adresse, j’avertis ma femme, elle vous attendra au pieds de notre immeuble. Par contre le vélo va être mis dans notre cave. Dépêchez-vous si vous voulez arriver avant le métro.

J’ai une voiture qui va me prendre en charge, le mieux ce serait que vous m’accompagner. A quelle heure prenez-vous, vos fonctions ?

A 14 h, mais je dois récupérer des collègues, dites-moi plutôt ce que ma femme doit trouver dans les sacoches de mon vélo.

Pourquoi pensez-vous que cet objet se trouve dans les sacoches de votre vélo. Vous ne me cachez pas quelques choses ?

Lorsqu’elle s’est appuyée c’est le seul endroit où cette jeune femme a pu glisser ce que vous chercher. Ailleurs ce ne serait pas en train de marcher vers la station de métro la plus proche. Alors c’était quoi votre joujou ?

Un pendentif, je jouais à essayer un gps miniature et ma collègue m’a joué un tour.

Qui aime bien châtie bien. Vous la retrouverez votre chérie.

Gwen est déjà loin il n’a pas entendu la fin de la phrase.

Munie de l’adresse il attend la jeune femme avec deux vélos et deux enfants, la voilà qui arrive au bout de l’allée. Il s’approche d’elle, mais regarde ces SMS, c’est bon la rue correspond, rue de Vincennes.

Gwen n’en croit pas ses yeux, ce type était de mèche avec Edith il habite le même immeuble que Madame Martin et Edith. Coincidence ou connivence, la femme sera bien plus vite déstabilisée s’il la cuisine un peu.

Bonjour Madame

Mon mari m’a mise au courant, j’ai retrouvé le bijou de votre fiancée.

Ah merci énormément, vous habitez un joli endroit.

On commence tout juste à s’habituer

Vous zvrz emménagé récemment

Oui il y a 48 h c’est la raison pour laquelle mon époux a décliné votre offre. C’était à 14 h qu’il rencontrait ses hommes.

Oui je comprends, au revoir Madame.

Au revoir Monsieur

Excusez-moi avant que vous rentrez chez vous, dans quel appartement habitez-vous ?

Au troisieme étage

Merci

Il lui faut appeler Dimitri comment se fait-il que l’appartement de Madame Martin soit déjà attribué ? Mais les évènements ne lui en laissent pas le temps. Ricky qu’il a réquisitionné l’appelle

Chef, il.l’entend rire,

Arrete ne fais pas le guignol

Remarque ce que je vais te dire est fort drôle .

Gwen ne relève pas l’insolence du »Précieux  » comme le surnommait Edith, il lui demande :

C’est pour me dire qu’ Edith se paye ma tête d’avoir joué la fille de l’air. Dis lui que la récréation est terminée, que c’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer.

Tu n’y es pas du tout, nous avons ratissé tout le parc floral, nous ne l’avons pas vu, par contre…

Accouche

Hum hum nous avons retrouvé sa veste de jogging accroché à un arbuste dans le jardin, sur une branche d’hibiscus.

Oui et alors cela ne me dis pas où elle se trouve.

Sauf que

Oui il faut te tirer les vers du nez.

Il y a un mot pour toi

Et tu l’as lu

J’étais bien obligé il était écrit :

 » Va te faire voir »

Gwen est indigné que celle avec qui il a dormi, caressé, embrassé le traite comme un vulgaire individu.

Mais ce qu’il agace encore plus c’est d’entendre le rire de Ricky.

A suivre…

L’inconnu du 7 h12/10

Dormir, je n’ai qu’une envie c’est dormir, mais celui qui me secoue ne le voit pas comme moi. Quoique voir n’est pas le mot, l’ambulance est arrêtée. Où ? Je n’en sais rien et on essaye de me faire revenir à la réalité, je suis si bien que j’hésite à montrer que je suis réveillée.

Enfin il ne me secoue plus, me releve la tête, surtout je ne dois rien laisser paraître, il glisse autour de mon cou une chaînette et me sussure à l’oreille  » en souvenir de nos bons moments passés ensemble ». Puis il me dépose un baiser sur les lèvres et dit :

Stop arrête toi !

La portière s’ouvre je sens une odeur de cigarette, c’est celle de Dimitri, et la voix de Gwen qui parle haut et c’est curieux il engueule son ami Dimitri. Tiens, tiens chacun son tour. Je vais me taire encore un peu pour savoir ce que ces deux-là ont à se reprocher. Pourtant la phrase de Gwen me trotte dans le cerveau. Je suppose que là s’arrête notre idylle.

J’entends leur conversation, elle n’est pas vraiment amicale.

A ton avis qui était le plus à même de lui filer un médicament toi son ex ou moi le médecin, qu’as tu à me dire ?

Que je connais très bien Edith, et que tu n’avais pas besoin de m’empêcher de lui donner ce produit à base de plantes.

Parlons-en de ta merde, passe moi le mot. De la valériane, tu l’as cultive dans ton studio parisien sur ta terrasse où les voitures polluent tout ce qui est à proximité.

Ce n’étais pas que de la valériane, il y avait du millepertuis, bien meilleur que cette drogue que tu lui as fait ingurgiter, regarde cela fait des heures qu’elle dort. Tu lui donnes un comprimé pour le mal de tête et tu m’avoue que c’est pour qu’elle dorme. Parfois je me demande si tu es l’homme intègre qui était sous les ordres d’Éric.

Même si Dimitri doute, là ça me réveille. Et je vais leur jouer la comédie de la belle endormie.

Ahhhhh je baille, je m’étire, je vois Dimitri et Gwen qui se précipitent vers moi.

Enfin ! Disent-ils en même temps

Et bien qu’y a-t-il ? J’ai bien dormi. Où sommes -nous ?

A Vincennes

Ah ! Ne devait-on pas aller à la gare du Nord ?

En fait nous n’avons pas besoin d’aller à la gare, c’est moi qui remplace celui que Marie vient d’emmener chez Clément. Je sais dans quel hôtel on descend, on va y aller de suite.

Et pourquoi sommes- nous à deux pas de mon appartement ?

Tu n’y es pas retourné ?

Tu veux dire depuis les évènements

Evidemment !

Explique-moi où j’étais ? Avec toi Gwen.

Depuis que je suis ton garde du corps, mais avant.

C’est du grand n’importe quoi les mecs, je fuyais Paris et vous imaginez que je serais revenu. Et comment ? Surtout pourquoi ?

Récupérez ce que ceux qui ont tués Madame Martin cherchaient.

Si seulement tu étais venu chez moi tu te serais aperçu que je n’avais strictement rien. Ni bibelots, ni livres. Rien.

Et ton fils n’avait pas de jouets ?

Ah les jouets sont des pièces à conviction, tu m’en diras tant. Remarque il avait des playmobil je pense que c’était un secret d’Etat.

L’éclat de rire de Dimitri met fin à l’interrogatoire de Gwen. Il a du le faire exprès pour me mettre la pression. Il en a pour son argent. Maintenant j’ai aussi deux mots à lui dire.

A mon tour, peux-tu me dire ce que c’est que ce médicament que tu m’as filé hier soir juste avant que nous partions. Et sous ses yeux ébahis je sors ce médicament rose qu’il m’avait donné.

Tu ne l’as pas pris ?

Non

Pourquoi tu te plaignais d’avoir mal à la tête.

Mal à la tête, j’en conviens, mais je n’avais nullement besoin de dormir. Qu’avais-tu à me cacher ?

Mais rien Edith

J’en doute et, justement je n’ai nullement envie d’aller me jeter dans la gueule du loup. Et sur ce… Salut Messieurs.

Je file à perdre haleine, il n’est pas question que j’aille voir ce type qui espère que son clone ( enfin pour moi Gwen) me saute. Je connais le quartier et je sais où je vais aller me réfugier.

Voilà j’ai semé deux as de la course, il y en a marre de ces mecs qui se prennent pour je ne sais qui. Je suis dans la cour du château de Vincennes. Ils peuvent arpenter les allées, cela fera bien longtemps que je serais loin.

D’abord je dois aller à l’hôpital des armées, mais je dois repasser par chez moi, récupérer mes papiers. Mon ex et mon nouveau mec , gloussement de ma part, ignorent que je suis toujours en service pour l’armée. Et qu’ils me doivent le respect ayant un grade plus haut qu’eux. Pour eux je suis caporal et cela me va très bien. Mais pour me rendre au chevet de mon Boss je dois m’habiller comme je le suis dans l’armée.

S’ils lisaient un peu plus le journal ils se seraient aperçu qu’il y avait non seulement l’annonce de cet Inconnu, mais aussi un entrefilet sur une banale affaire que nous avions mon Boss et moi définis ensemble au cas où le projet 50 tournait au fiasco.

Je me remémore l’unique message lu avant notre départ hier au soir :

« Tantine a pris son envol, son chat ne ronronne plus de plaisir. Viens me retrouver là où les soldats du roi croisaient le fer autrefois. »

Bien sûr que pour les non initiés cela ne veut rien dire. Tantine c’est moi, mon Boss c’est le chat. Son nom de famille c’est Chadau. Là où les soldats c’est l’hôpital où il se trouve en ce moment. C’est à l’Hôtel des Invalides. Devant l’esplanade autrefois on y croisait le fer. Munie de tous ses renseignements je dois attendre la nuit pour me glisser sans bruit dans mon appartement. L’incendie ayant été rapidement maitrisé. Les dégâts selon Dimitri sont peu important. La chambre quant à elle est intacte. C’est tout ce qui m’intéresse.

Je n’ai pas l’habitude de rien faire, je me serai bien rendue sur le lieu de mon travail, mais je dois attendre les ordres de mon Boss. J’en saurais plus dès demain matin. J’ai une pensée pour Gwen qui va être obligé d’aller à la rencontre des dingues, j’espère toutefois qu’ils ne lui feront pas de mal. J’ai passé d’excellents moments avec lui mais je ne l’aime pas. Mon cœur bat pour un autre. Mais pour l’instant seul le travail compte.

Les ordres sont clairs, rien ne doit filtrer, personne ne doit savoir que j’ai quitté le groupe. Et je ne dois pas me laisser surprendre ni par Gwen ni par qui que ce soit.

Je flâne dans les jardins, j’ai hyper chaud avec les vêtements que m’a fait enfiler Gwen. Pour passer inaperçue il m’a vêtu d’un jogging noir. Lorsque je me suis sauvée il y a maintenant plus de trois heures j’ai tout abandonné téléphone, argent, pièce d’identité. Tout. J’ai rien. J’ôte le haut du jogging et me retrouve en tee-shirt blanc. Ouf le soleil me brûlera moins. Je vais éviter de me mettre en short, je serais vite remarqué, le bas de jogging a au niveau des genoux une fermeture éclaire. Je pourrais l’ôter, mais je n’ai pas vraiment envie d’exposer aux rayons du soleil mes jambes blanches.

Il est midi trente je me décide à quitter les allees du parc du château, je me suis souvenue que Gwen a un moment donné m’a mis une chaîne autour du cou. On fait des joujoux très sophistiqués, je me demande si je n’ai pas une balise accrochée à mon cou. Il faut que j’en ai le cœur net. Je m’approche doucement de l’entrée principale et bingo il y a une escouade de gendarmes. C’est pour moi j’en suis certaine. Ce petit bijou que j’ai à mon cou marche que si je bouge. Le jeter dans une poubelle ne servirait à rien, par contre si j’arrive à l’accrocher ou a le déposer sur un passant, je pourrais observer ce qu’il se passerait.

Voilà que la chance me sourit, une fillette vient de tomber à vélo à mes pieds, je dégrafe ma chaîne et me penche vers la fillette. Son papa me remercie et j’en profite pour lui glisser dans la sacoche de son vélo ma chaîne. Après qu’il m’ait remercier je les laisse continuer leur promenade. Ils allaient rester au château jusqu’au retour de la maman qui visitait l’intérieur. J’avais devant moi environ trente minutes pour apprécier le spectacle. Une famille avec deux enfants cela n’irait pas loin. Puis le père se rappelera de moi. J’ai tout fait pour qu’il me remarque et ma description convaincra Gwen.

Après je devrais faire vite pour disparaître, mais je ne veux pas que cette famille soit embarqué, je me dois d’attendre. Sinon je me rendrais mais j’espère ne pas en arriver là. Je veux autant que Dimitri connaître celui qui trahis.

A suivre…

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